Event Info
Film screening: The Teacher (Les Grands Esprits):
François (Denis Podalydès) is a teacher at the esteemed Henri IV in Paris, con...
6:15pm - 8:15pm Doors at: 6:00pm
$12.00
Event Description
François (Denis Podalydès) is a teacher at the esteemed Henri IV in Paris, considered one of the most demanding secondary schools in France. After an offhand remark at a dinner party, he is transferred to teach in a tough school in the Parisian suburbs for one year. François soon finds that the methods he used to teach bored but docile teenagers, are completely out-of step for a group of disadvantaged students.
Podalydès, of the Comédie-Française, is exceptional as the unadventurous classics teacher while newcomer, Abdoulaye Diallo, displays a winning vulnerability. The real reason to watch, however, is Podalydès who manages to show warmth despite demanding high standards of his charges. As he begins to grasp the challenges his students face, he realizes that encouragement taking the form of irony, humorous or not, is not necessarily the most effective teaching method.
While the main premise focuses on school, Ayache-Vidal adds texture by introducing us to François’ family of intellectuals, where education is something to be savored -providing sharp contrast to his teaching stints. There is a racial and a class element to The Teacher, but Ayache-Vidal’s first feature film creates a fine and thoughtful analysis of today’s education system and in the process, a gentle delight of a film.
François (Denis Podalydès) est professeur au prestigieux lycée Henri IV à Paris. Après une remarque déplacée à un dîner, il est transféré pour un an à un lycée en difficulté dans la banlieue de Paris. Très vite François découvre que les méthodes qu’il avait l’habitude d’utiliser avec des élèves ennuyés mais dociles, ne marchent pas avec ce groupe d’élèves défavorisés.
Podalydès, de la Comédie-Française, est exceptionnel dans son interprétation du professeur circonspect, alors que le nouveau-venu, Abdoulaye Diallo, fait preuve d’une belle vulnérabilité. Mais la vraie raison pour voir ce film serait l’interprétation de Podalydès qui réussit à être chaleureux tout en respectant les charges que sa fonction impose. Alors qu’il commence à comprendre les défis auxquels ses élèves font face, il réalise que la raillerie et l’humour ne sont nécessairement pas les meilleures méthodes d’encouragement des élèves.
Alors que la prémisse se concentre sur le lycée, Ayache-Vidal ajoute de la texture en nous introduisant à la famille de François : des intellectuels où l’éducation est un plaisir à savourer. Ceci produit un contraste tranchant avec la réalité dont il est témoin. Le film Les grands esprits a de la classe tout en étant radical, mais ce premier long-métrage d’Ayache-Vidal crée une analyse bien pensée du système éducatif, et, du même coup, un délice cinématographique.